Voyage musical entre l’art, la science et l’archéologie, CosmoSono est une célébration de la récente détection des ondes gravitationnelles, prédites par Albert Einstein. Ces ondes, vibrations créées au fin fond de l’univers ont traversé le temps et l’espace ; elles sont la source d’inspiration d’une œuvre artistique originale. Depuis la profondeur des grottes préhistoriques jusqu’aux derniers instruments astronomiques, l’homme n’a de cesse d’interroger sa relation au cosmos.
L’Ensemble Calliopée propose la représentation musicale de la dalle gravée de Saint-Bélec, par une création, Ar men du compositeur Benoît Menut interprétée sur les toits du musée d'Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye par Karine Lethiec. Cette pierre datant de plus de 4000 ans serait la plus ancienne carte topographique en Europe.
Echoués sur une île à priori déserte, Alix et Enak découvrent une peuplade égyptienne persécutée par Sardon, maître des phéniciens de l'île voisine. Celui-ci, grâce à des rayons incendiaires et avec l'aide des javelots explosifs d'Arbacès, veut conquérir le monde. Vitella, infiltré, libère Lydas mais Enak est capturé lors d'une opération de sabotage. Sardon veut alors le sacrifier pour calmer la colère du Moloch, le dieu volcan qui gronde.
En route avec Enak pour le port de Byblos, Alix vient en aide à un lion blessé. Celui-ci, qu'ils ont prénommé Raban, reconnaissant, les suit de loin, leur offrant même ses proies à l'occasion. Capturés par Aelius Regulus, en mission pour le sénat accompagnés par les mercenaires grecs de Corcia, ils prennent le chemin de Petra.
Jérusalem. Contactés par Hiram Khal, Alix et Enak apprennent que la rébellion gronde à Zür-Bakal contre le régime tyrannique et cruel d'Oribal. Sur le chemin de Babylone, ils croisent à différentes reprises un mystérieux homme en noir qui semble les protéger, et sauvent une jeune fille douée pour la magie, Marah.
En route pour la Grèce, Alix et Enak font naufrage. Si Alix est sauf, ses compagnons ont été emmenés comme esclaves. Voulant libérer son ami, Alix est capturé à son tour par le valeureux capitaine des grecs Horodes. Malgré l'humiliation qu'il inflige au général Alcidas, Alix s'assure la protection de la reine Adréa. En fière spartiate, celle-ci rêve de chasser les romains hors de Grèce mais ces derniers s'apprêtent justement à attaquer sa citadelle.
Sur le chemin du retour, la légion gauloise d'Alix et Iorus est pourchassée par des barbares alliés aux romains. Abandonnant leur or aux romains, Iorus décide de se venger sur les barbares. Malgré l'opposition d'Alix, les gaulois massacrent la tribu de Rug-Harr. Enak est blessé, Valerus humilié et Ariela ne reconnaît plus l'homme qu'elle admirait autrefois.
Vaincu par les parthes, les romains doivent accepter de signer un traité. La légion gallo-romaine, commandée par les tribuns Iorus et Hortalus, se voit contrainte de rentrer en échange d'un sac d'or par personne. Alix est alors chargé par le proconsul Drufus de la diriger sur le chemin de la Gaule. Il s'attire l'amitié de la belle Ariela, ce qui lui vaut l'antipathie d'Iorus, et protège Valerus, un voleur qu'il prend pour écuyer.
Il y a une perception étrange que Jésus a passé tout son ministère - avant d'aller à Jérusalem où il a été crucifié - dans le nord d'Israël, marchant le long des rives d'un petit lac d'eau douce appelé la "mer de Galilée". Mais s'agit-il d'une réalité historique ou d'un fantasme théologique ?
L’Ensemble Calliopée propose la représentation musicale de la dalle de Saint-Bélec par une création, Ar men du compositeur Benoît Menut qui a une appétence particulière pour ces paysages finistériens qu’il connaît bien et a écrit une œuvre musicale qui suit les stations de cette carte et chacun des cinq mouvements représentent un endroit, un lieu.
Épitaphe de Seikilos / 1er siècle après JC. Chanson de la Grèce antique gravée sur la stèle d’un monument funéraire, découverte à Tralles, non loin d’Éphèse par un archéologue écossais à l’occasion de la construction du chemin de fer ottoman en 1883. Le texte fait référence à Euterpe, la muse de la musique.
L'Ensemble Calliopée vous invite à un voyage dans le temps, aux origines de la musique, où les muses, les déesses et les nymphes inspirent les créateurs de musique, depuis les scribes de Mésopotamie 13 siècles avant J.-C. jusqu’aux compositeurs français épris de l’Antiquité comme Debussy et Ravel. Une occasion unique d’entendre l’hymne à Apollon, premier chant grec, qui fut l’ambassadeur par le concert de cette découverte archéologique, dans une harmonisation de Gabriel Fauré.
Gravé en écriture cunéiforme sur une tablette d’argile extraite de l'ancienne cité d'Ougarit dans l'actuelle Syrie, ce chant de plus de 3000 ans a sans doute été noté par le scribe Ammourapi. Le texte en langue hourrite célèbre la déesse Nikkal, déesse lunaire d’origine hourrito-mésopotamienne : « Toi la déesse, tu les aimes dans ton cœur ». La notation musicale est, à ce jour, la plus ancienne et a suscité plusieurs interprétations.
Chant grec découvert à Delphes en 1893 par l’École française d’Athènes, gravé sur une des assises de marbre du « Trésor des Athéniens », avec une harmonisation inédite de Gabriel Fauré. Cette œuvre sera « ambassadrice » des découvertes archéologiques à travers des concerts dans le monde en entier à cette époque et sera donné notamment à l’occasion de la création des Jeux Olympiques.
